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Une étude de l'Université Western Ontario a révélé que les systèmes solaires à petite échelle sont plus respectueux de l'environnement que les projets solaires à grande échelle. Cette découverte s'aligne sur la tendance croissante à l'adoption de l'énergie solaire aux États-Unis et au Canada, en partie due à son statut de nouvelle source d'électricité la plus rentable dans de nombreux domaines. Le rapport d'Ernst & Young souligne que le coût actualisé moyen mondial de l'électricité (LCOE) pour l'énergie solaire est 29 % inférieur à celui de l'option de combustible fossile la plus abordable.
Pour atteindre la neutralité carbone et atteindre les objectifs en matière d'énergie propre, une installation approfondie de panneaux solaires est nécessaire. Les recherches évaluant le potentiel agrivoltaïque du Canada suggèrent que l'utilisation de seulement 1 % des terres agricoles du pays pourrait remplacer toute la production d'électricité à partir de combustibles fossiles. Ce constat soulève la question, posée par les chercheurs de l'Université Western Ontario, de savoir si l'impact environnemental serait plus favorable avec de nombreuses petites installations sur les toits ou quelques grandes centrales solaires.
L'étude réalisée par Riya Roy et Joshua M. Pearce a mené une analyse complète du cycle de vie comparant les systèmes solaires sur toit aux systèmes solaires photovoltaïques à grande échelle. Leurs résultats ont montré que les systèmes de toiture nécessitent beaucoup moins d'énergie (21 à 54 % de moins), émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre (18 à 59 % de moins en équivalent CO2) et utilisent beaucoup moins d'eau (1 à 12 % de moins par an). kilowatt-crête) par rapport à leurs homologues plus grands. Cela suggère que les installations solaires à petite échelle pourraient constituer une approche plus durable du développement de l’énergie solaire.
Les chercheurs ont déterminé que le temps de retour sur investissement énergétique des systèmes solaires sur toit est nettement plus court, environ 51 à 57 % de moins, que pour les systèmes solaires montés au sol dans divers endroits. Cette différence est principalement due au fait que les installations sur les toits ne nécessitent pas les mêmes systèmes de rayonnage ou trackers que ceux nécessaires aux projets à grande échelle. De plus, les systèmes sur toit ont souvent l’avantage d’être plus proches des lignes de transport existantes. En revanche, les installations solaires à grande échelle nécessitent souvent l'installation de lignes supplémentaires ou doivent compenser les pertes d'énergie dues au transport sur de longues distances.
L'étude a révélé que le temps de récupération du dioxyde de carbone pour les installations solaires au sol à grande échelle est considérablement plus long, allant de 378 % à 428 % de plus, par rapport aux installations solaires sur les toits utilisant les mêmes modules.
La recherche indique que même si les petites installations sur les toits sont plus respectueuses de l'environnement, une combinaison de systèmes solaires à petite et à grande échelle est nécessaire. Cela est dû au nombre insuffisant de toits pour répondre à l’ensemble des besoins d’électrification, notamment compte tenu des demandes de chauffage et de transport. L'agrivoltaïque, qui intègre la production d'énergie à la production alimentaire, présente une solution bénéfique à double usage, comme le soulignent les auteurs de l'étude.
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