Fonds pour le climat et la transformation 2025 : les révisions financières proposées prévoient une réduction de moitié

2024-09-11

Le plan financier du Fonds pour le climat et la transformation (CTF) prévoit un montant de recettes et de dépenses pour 2025, s’élevant à seulement 25,47 milliards d’euros. En comparaison, les projections pour l’année précédente s’élevaient à 58,22 milliards d’euros. La majeure partie des recettes prévues devrait provenir de la tarification du CO2 dans le cadre de la loi sur l’échange de quotas d’émission de carburant, estimée à 15,41 milliards d’euros (contre 12,25 milliards d’euros en 2024). Dans le même temps, les recettes provenant de la vente aux enchères de quotas dans le cadre de la loi sur l’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre devraient contribuer à hauteur de 6,74 milliards d’euros (contre 6,58 milliards d’euros en 2024). Les allocations fédérales destinées à financer les dépenses du programme ne seront pas versées en 2025 selon le projet. L’année précédente, un total de 10,4 milliards d’euros avait été accordé. De plus, le « retrait de la réserve » n’injectera que près de 317 millions d’euros dans le CTF en 2025, alors que la même année, environ 29 milliards d’euros ont été mobilisés.

Suppression des subventions à l'électricité, réduction des programmes d'énergie dans les bâtiments

En 2024, les subventions destinées à compenser les coûts élevés de l'électricité ont représenté environ 19,37 milliards d'euros. D'ici 2025, elles devraient disparaître. L'attention se porte donc sur les mesures de financement en faveur de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le secteur du bâtiment, qui représentent un montant impressionnant de 14,35 milliards d'euros, malgré les coupes budgétaires proposées. En comparaison, 16,74 milliards d'euros ont été réservés à cet effet en 2024.


Il y a une légère augmentation, avec 4,92 € milliards d’euros (contre 4,82 milliards d’euros en 2024) consacrés à la « microélectronique pour la digitalisation ». Une augmentation considérable des injections de liquidités est prévue pour la transformation des réseaux de chaleur en 2025, soit 979 millions d’euros (contre 750 000 euros en 2024).

Malheureusement, il n’y aura plus de subventions pour l’achat de voitures électriques. Celles-ci étaient déjà tombées à près de 210 millions d’euros en 2024, contre un montant considérable de 2,6 milliards d’euros en 2023. Néanmoins, des fonds supplémentaires seront disponibles pour l’achat de véhicules utilitaires et d’autobus à propulsion alternative (véhicules utilitaires : 375,29 millions d’euros au lieu de 328,08 millions d’euros, autobus 462,08 millions d’euros au lieu de 459,62 millions d’euros). Un soutien supplémentaire aux infrastructures est également promis.

BDEW exprime ses inquiétudes quant à la fiabilité du budget du CTF

Kerstin Andreae, présidente du conseil d’administration de BDEW, identifie un problème potentiel dans le cadre des « recettes supplémentaires globales » de trois milliards d’euros et des « économies globales » de neuf milliards d’euros. « Seuls les deux tiers du budget prévu peuvent être couverts de manière fiable », critique-t-elle, soulignant que cela crée une incertitude inutile quant à la possibilité d’accéder pleinement aux fonds de financement existants. « [Toute] suspension du CTF en cas de découvert entraverait la transition énergétique et détruirait de manière imprudente la confiance », prévient Andreae.

Sur une note plus positive, Andreae salue le projet du gouvernement de financer le compte EEG via le budget de base au lieu du CTF, affirmant que cela renforce la sécurité financière au sein du CTF. Solarserver avait déjà fait part de ce projet.


Andreae considère que l'augmentation du budget pour les réseaux de chaleur est « juste et importante, mais pas encore suffisante ». Elle demande que toute sous-utilisation du financement fédéral pour les bâtiments économes en énergie soit réorientée vers le financement des réseaux de chaleur.

La stratégie des centrales électriques manque de financement

La stratégie des centrales électriques a été radicalement modifiée. Le plan financier prévoyait auparavant un budget de 7,55 milliards d'euros jusqu'en 2035. Le nouveau plan prévoit un budget modeste de 250 000 euros pour 2024 et 2025. Andreae appelle à une sécurité budgétaire rapide, car le premier appel d'offres pour les centrales électriques à hydrogène a été annoncé pour fin 2024/début 2025.


Elle souligne également que les coupes dans la croissance de l'hydrogène sont importantes et que la réduction du soutien envoie un mauvais signal. En particulier au début de la croissance, un financement cohérent de la production nationale et des importations est crucial.


Selon Andreae, le gouvernement devrait promouvoir les voitures électriques, qui sont actuellement cruciales, alors qu'il existe déjà une abondance d'infrastructures de recharge.


Le projet de plan économique de la CTF est joint au projet de loi de finances 2025. Le document complet peut être consulté ici, avec le plan économique du CTF à la page 3275.


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